Dans l’affaire soumise aux juges, l’état des lieux réalisé au départ du second locataire faisait apparaître diverses dégradations. Ainsi, la propriétaire, qui voulait récupérer les sommes dues à ce titre, a décidé d’agir auprès des deux anciens locataires.
Or, la Cour de cassation n’a pas été dans son sens, car elle considère que «la solidarité d’un des colocataires prend fin à la date d’effet du congé régulièrement délivré et lorsqu’un nouveau colocataire figure au bail. À défaut, elle s’éteint au plus tard à l’expiration d’un délai de six mois après la date d’effet du congé».
Seul le dernier occupant est tenu de régler les sommes dues, quitte à se retourner contre son ancien colocataire s’il estime qu’il est à l’origine des dégradations